Opportunités d’investissements

Le Bénin est doté de réelles opportunités d’investissements dans un grand nombre de secteurs d’activités. Le potentiel des possibilités reste encore largement sous-exploité, que ce soit dans l’agroalimentaire, la transformation du coton, les mines, la pêche et l’élevage, le développement touristique, les télécommunications et le numérique, etc.
1-    L’agriculture et l’agro-industrie
Le Bénin dispose de 80 % de terres arables dont seulement 20 % sont utilisées. De même sur 60.000 ha de bas-fonds disponibles, 7.000 ha seulement (soit 11%) sont exploités. Il existe 1.500 ha de périmètres aménagés en exploitation partielle, contre 117.000 ha de plaines inondables et vallées peuvent être mis en valeur. Au plan hydrologique, le Bénin est doté d’un vaste réseau hydrographique avec une réserve estimée à 13 milliards de m3 en eau de surface et 1,8 milliard de m3 d’eau souterraine mobilisables pour les cultures irriguées et retenues d’eau à usage multiple.
La filière des anacardes constitue une filière porteuse au Bénin, comme celles de l’ananas (le pays produit une variété, le pain de sucre, très demandée à l’extérieur), de la tomate, du fonio, des agrumes (mangue, orange, etc.) du riz ou du manioc, offrant ainsi un énorme potentiel de développement. Cinquième producteur mondial, le Bénin exporte 3% des noix de cajou sur le marché international. La fabrication de jus et vin issus de ce fruit représente une opportunité peu exploitée.
En outre, divers fruits tropicaux comme ceux du baobab, seuls ou mélangés sont de plus en plus demandés par les consommateurs européens. La création d’usines de transformation de ces produits offre de nouvelles opportunités d’affaires au Sud du pays.
2-    Le tourisme
Le tourisme au Bénin est en croissance et présente des possibilités d’exploitation très appréciables, notamment en matière d’infrastructures hôtelières, ainsi qu’en matière de loisirs et de découvertes (cordons littoraux, lagunes, cascades). Le tourisme de safari et le tourisme culturel (« Route des esclaves », culte vodoun, Route des pêches, villages des rois) peuvent également être développés. Le développement des activités touristiques se révèle ainsi comme une manne pour les investisseurs en quête de nouveaux secteurs porteurs d’opportunités.
3-    Les télécommunications et le numérique
La libéralisation du secteur des télécommunications par l’État et la volonté manifeste de faire du Bénin une référence en Afrique dans le domaine du numérique, a abouti l’émergence d’opportunités, offrant ainsi aux investisseurs des niches à développer. Il en est de même pour le secteur de l’immobilier et des infrastructures, où de grands chantiers de construction sont programmés et lancés dans l’habitat, les bâtiments et travaux publics (BTP), les logements économiques, l’hôtellerie, les infrastructures routières, ferroviaires et portuaires, etc. »
4-    Le coton
La filière du coton est la plus développée au Bénin. À l’origine d’une part très importante des recettes d’exportation, elle offre des possibilités de développement de créneaux porteurs (traitement des graines de coton) et de création d’unités industrielles dans le secteur du textile et de l’habillement. L’égrenage du coton offre de réelles opportunités dans deux secteurs industriels encore sous-exploités : la fibre textile et les oléagineux, qui constituent au Bénin des exemples de développement et d’exploitation certes limités dans leur nombre, mais très probants.
5-    L’élevage
Le Bénin importe des animaux des pays voisins et de la viande surgelée d’Europe. Il existe donc des possibilités pour des investisseurs et acteurs économiques dans la mise en place de fermes d’élevage et de production de produits laitiers.
6-    La pêche
Le Bénin dispose de 120 km de côtes maritimes.
Le secteur de la pêche industrielle est peu développé. Celle-ci fournit en moyenne 700t de produits par an avec un effort de pêche qui se situe aux alentours de 800 jours de pêche.
Le niveau actuel de la production est d’environ 12 000 tonnes en mer et 30 000 tonnes dans les eaux continentales. Il existe un déficit qui pourrait être comblé par le développement et la promotion de la pisciculture. Ainsi la pêche industrielle et la création de chaînes de froid pour la conservation des produits halieutiques représentent des créneaux porteurs.

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